La gazette de l'histoire: la décennie 40-45
- Miss Lily-EdenGreen
- 31 mars 2020
- 14 min de lecture
Je vous emmène à la réouverture du musée de la Résistance et de la Déportation de Toulouse organisé en partenariat avec Lili retro Treasures qui est une association de passionnés du vintage présidée par Linda Cazes. Cette journée placée sous les années 1940 à 1945 , et un peu en lien avec la Libération, s'est déroulée le premier week-end de mars et plus largement la semaine qui le précédait. J'ai pu m'y rendre le dimanche 1 mars et je vous livre ici un compte rendu glamour et historique. C'est parti !
I take you to the reopening of the Museum of Resistance and Deportation of Toulouse organized in partnership with Lily retro Treasures which is an association of vintage enthusiasts chaired by Linda Cazes. This day placed under the 40's took place on the first weekend of March and more widely the week before. I was able to go there on Sunday March 2nd and I give you here a glamorous and historical account. Here we go!

Photos prise par Miss Lily - en haut avec Elodie, et de haut en bas en partant par la gauche : Des habitantes et habitants de Toulouse dans les années 40 par Germaine Chaumel. Un repas typique pendant la 2nd Guerre Mondiale lors de manque de denrées. Linda et Jérôme Blachon - Directeur du musée de la Résistance et de la Déportation de Toulouse. Une icône des années 40-50: Rita Hayworth. Les présentateurs du défilé vintage des années 40: Laurent et Linda. Deux modèles: Hubert et Laeticia.
Le musée de la résistance et de la déportation : C'est quoi le concept? on y expose quoi ? Dans quel cadre?
Le musée propose des expositions permanente, une à chaque fois sur une personnalité ayant un rapport avec la résistance : photographe, personnalité publique, civil, etc. L'exposition en cours était sur Germaine Chaumel, photographe Toulousaine qui a fait des clichés sur la vie des Toulousains et Toulousaines durant les années 1940-1945 (voir fin des années 30 jusqu'à après la Libération). On y voyait leur quotidien dans les rues de la ville rose, dont certains endroits que nous connaissons (par coeur) comme la place du Capitole. On pouvait y voir des scènes qui nous semblent incongrues ou improbables à notre époque comme des feuilles de tabac étalés dans les rues, des bohémiens et bohémiennes qui venaient présenter des singes et des ours, ou des discours du Maréchal Pétain. Retour en images :
The museum proposes permanent exhibitions, one each time on a personality related to the resistance: photographer, public figure, civil, etc.. The current exhibition was on Germaine Chaumel, a Toulouse photographer who took pictures of the life of the Toulouse people during the decade of the 1940s (late 1930s until after the Liberation). We saw their daily life in the streets of the pink city, including some places we know (by heart) like the Place du Capitole. We could see scenes that seem incongruous or improbable in our time, such as tobacco leaves spread out in the streets, bohemians and gypsies coming to present monkeys and bears, or speeches by Marshal Pétain. Back in pictures :

Extrait de la vie des citoyens et citoyennes de Toulouse dans les rues de la ville, dans les années 40 - 45- Photographies par Germaine Chaumel. Photos prise par Miss-Lily au Musée de la Résistance et de la Déportation.
Pour la petite annecdote il était demandé aux citoyennes et aux citoyens de fournir du metal (par exemple les guidons de vélos) pour les refondre en d'autres objects qui pouvaient servir à fabriquer du matériel de guerre. Nous pouvons également voir des citoyens se présser devant la Mairie du Capitole, surement en attente d'un discours important.
L'exposition de Germaine Chaumel:
C'est une exposition unique avec des photographies d'époque qui n'ont pas étés dévoilés, à part certains clichés dans les années 40-45. Le musée a cette créé exposition en collaboration avec la petite fille de Germaine Chaumel. Elle a participé à la résistance à sa manière en montrant la vie quotidienne des civils et des soldats de l'époque. Elle avait plusieurs casquettes car elle travaillait avec l'état pour des photos "de propagande" et à côté de ça beaucoup de personnes venaient se faire photographier par elle dans son appartement-studio à Toulouse pour faire une photo d'identité notamment. Elle sortait donc souvent le soir dans les rue de Toulouse, pour laisser un témoignage, une empreinte de la vie des habitants de l'époque. Elle a également fait plusieurs métiers et n'a pas continué très longtemps la photographie en tant qu'activité professionnelle après la fin de la guerre et de la libération.
It is a unique exhibition with period photographs that have not been revealed, except for some shots from several decades ago. The museum has created this exhibition in collaboration with the granddaughter (or great-granddaughter) of Germaine Chaumel. She participated in the resistance in her own way by showing the daily life of civilians and soldiers of the time. She wore several hats because she worked with the state for "propaganda" photos and besides that many people came to be photographed by her in her studio-apartment in Toulouse. So she often went out in the evening in the streets of Toulouse, to leave a testimony of the life of the premises at that time. She also did several jobs and did not continue photography as a professional activity for very long after the end of the war and the liberation.
Pour en savoir un peu plus:

Photo par Miss Lily - Document informatif sur Germaine Chaumel - Musée de la Résistance et de la Déportation de Toulouse.
Je vous invite donc à aller voir*** cette exposition qui vaut vraiment le coup d'œil et qui permet de s'imprégner de la vie quotidienne dans les années 40 et notamment pendant les temps de crise et de manque de denrées (alimentaires). On peut y voir les photos commandées par le gouvernement de Vichy (des photos de propagande) mais également des photos de soldats, de civils.
***(NB: Cet article a été commencé avant le confinement etla propagation du Coronavirus en France, lors de la reprise du vie "normale" je ne sais pas si l'exposition sera toujours disponible, je vous conseille, si vous êtes intéressés par le travail de cette photographe de vous renseigner sur son travail qui vaut vraiment le coup d'oeil).
La vie dans les années 40: Nourriture, habillement...

Lors de la Seconde Guerre Mondiale, l'économie du pays fut touchée de plein fouet, la plupart des hommes étaient réquisitionnés pour aller au combat, les femmes ont alors occupés les postes de ces messieurs et les denrées, alimentaires, vestimentaires et autres, étaient rationnés car rares, ou envoyer en priorité aux soldats. On en arrive donc au ticket de rationnements et aux Do ItYourself*.
(*Do It Yourself= à faire soi-même).
Les Françaises et les Français (comme ailleurs en Europe) ont vu alors l'arrivée des tickets de rationnements : on n'avait le droit qu'à certains produits et en petite quantité. Inutile de penser à faire un repas copieux avec entrée, plat et dessert. En me promenant sur les stands qui exposaient la vie passée des habitants j'ai pu découvrir de drôles de recettes: La purée de légumes (comme les légumes racines) avec de l'eau et du pain ou bien des œufs en omelette cuits et mélangés avec le reste de pain de la veille.
Les femmes devaient alors rivaliser d'ingéniosité pour continuer à se vêtir avec ce qu'elles avaient. Elles reprenaient des anciennes robes pour les remodeler au goût du jour, fabriquaient leurs sacs à main avec des matières synthétique ou en récupérant des chutes de cuir d'anciens modèles de sacs et avec du carton et un peu de couture elles avaient un "nouveau sac à main".
Il a fallu penser de manière simple et pratique et c'est à ce moment là qu'a été mis en avant la jupe longue et droite, par manque de tissu et qui était un peu l'esquisse de la jupe crayon. Elle a été par la suite portée par Lauren Bacall dans le port de l'angoisse en 1944. Adoieu les jupes a volanst avec jupon et dentelle, il a faluut penser pratique.
During the Second World War, the country's economy was severely affected, most of the men were requisitioned to go into war, women then occupied the posts of these gentlemen and foodstuffs: food, clothing and other items were rationed because they were scarce, or sent in priority to the soldiers. So we come to the ration ticket and Do It Yourself.
French men and women (as elsewhere in Europe) then saw the arrival of ration coupons: we were only allowed certain products and in small quantities. No need to think about making a hearty meal with starter, main course and desserts. Walking on the stands that exposed the life of the inhabitants, I could discover some funny recipes : mashed vegetables such as root vegetables with water and bread or eggs mixed with the rest of the bread from the day before.
The women then had to compete in ingenuity to continue to dress with what they had. They would take old dresses and remodel them to suit the taste of the day, they would make their handbags from synthetic materials or by recovering scraps of leather from old models of bags, and with cardboard and a little sewing they would have a "new handbag".
It was necessary to think in a simple and practical way and it was then that the straight skirt without frills and petticoats skirt, sublimated Lauren Bacall, and after a few years, the pencil skirt was invented .

Lauren Bacall dans le film Le port de l'angoisse- 1944- Source Google Images.
Il y avait aussi un stand d'habits vintage et on pouvait se faire faire une coiffure comme à l'époque mais je n'ai pas pu m'en approcher car c'était la préparation pour le défilé et il a fallu quitter la salle, pour aller s'installer sous le chapiteau prévu pour le défilé.
L'association Lili Retro Treasures : Qu'est-ce que c'est ? Que proposent-t'ils?

Lili Retro Treasure est une association de passionnés du patrimoine, du lifestyle (la manière de vivre) et de la mode des décennies précédentes, tout particulièrement des années 30 aux années 60/70 :

Photos provenant du site web Lili retro treasures et ont étés réalisés par Linda Cazes. Elles ont étés "mises en page" avec l'application Story Art.
Linda Cazes, la présidente de l'association aime chiner des pièces vintage afin de recréer et faire vivre la mode d'antan. Les membres de l'association participent à des événements liés à l'histoire et interviennent aussi dans des EPHAD, des écoles afin de parler des temps jadis, d'expliquer la manière de vivre des personnes de l'époque, comment ils s'habillaient, ce qu'ils mangeaient, et d'autres sujets, probablement comme les événements historiques majeurs et d'autres anecdotes.
Ils étaient présents lors de cette journée du 2 mars afin de parler histoire : manière de vivre, de s'alimenter, de se coiffer et les visiteurs du musée ont pu avoir l'honneur d'assister à un défilé totalement vintage sur les années 40 avec de la mode féminine et masculine. On ouvre grands les yeux et on prend note :
Linda Cazes, the president of the association enjoys collecting vintage pieces in order to recreate and bring to life the fashion of yesteryear. The members of the association participate in events related to history and also intervene in EPHAD (a place like a retreat house but An EHPAD is a medico-social institution with medical staff and they take care of Elderly people who need medical care and daily assistance) , schools to talk about earlier decades , explain how people lived in the past, how they dressed, what they ate, and other subjects, probably like major historical events and other anecdotes.
They were present on March 2nd to talk about history: how to live, how to eat, how to comb their hair, and visitors to the museum had the honour of attending a totally vintage fashion show about the 1940s with women's and men's fashion. We open our eyes wide and take note:







Je précise que je n'ai pas fait le défilé mais c'est la seule photo que j'ai ou on voit bien la robe patriotique d' Elodie.



Voici le défilé sur les années 40-45 (et après lors de la libération), proposé par l'association Lili Retro Treasures. C'était intéressant car chaque tenue est authentique et que Linda commentait aussi certaines tenues et accessoires.
Dans le cadre de la Guerre, les tissus et matériaux étaient limités ou/et envoyer en priorité aux soldats et à l'armée dans un sens plus large. Les femmes ont dû alors faire preuve d'inventivité et le sac de Lydia en est la preuve : il a été fabriqué à base de feutrine et de carton. La robe d'Elodie est également une robe "patriotique" aux couleurs de la France avec les fleurs assortis dans les cheveux.
Here is the show on the years 40-45 (and afterwards during the liberation), proposed by the association Lili retro treasures. It was interesting because each outfit is authentic and Linda was also commenting some of the outfits and accessories. One of the things we learned was that Lydia's belt is a "patriotic" belt and that it was made after the Liberation.
Indeed, there are the colours blue, white, red and the cross of Lorraine. During the War, the fabrics and materials were limited or/and sent in priority to the soldiers and the army in a broader sense. Women had to be inventive and Lydia's bag is proof of this: it was made of felt and cardboard. Elodie's dress is also a "patriotic" dress in the colours of France with matching flowers in her hair.
Linda a aussi habillé les membres de l'équipe du musée afin de pousser l'authenticité au maximum. Les vêtements, accessoires et chaussures ont étés fournis par elle.C'est un travail méticuleux et colossal de trouver et garder et de faire (re)vivre toutes ces pièces vintage.
Quelques mots de Linda Caze, Présidente de l'association Lili rétro treasures:

En bonus à cet article un petit interview avec Linda Cazes la présidente de l'association Lily Rétro Treasures. C’est parti :
Première question : Qu'est-ce qui t'a attiré dans la mode des décénies passées?
Linda : J’ai grandi avec des films anciens qui passaient à la télévision et à la maison et Elvis passait sur la platine. À l’âge de 17 ans, je me suis interessée d’un peu plus près à ces époques 50 s/60 s, également dans mon quartier, il y avait une bande de ‘rockers’ (revival dans les 70s /80 s) et je suis tombée littéralement amoureuse de leurs dégaines (surtout des filles), la musique (rock n roll, rockabilly etc…) était le centre de ce mouvement.
Ces domaines m’ont emmenée à adopter la mode vestimentaire des 50 s / 60 s et au dela de l’allure c’est toute une culture, un style de vie au quotidien.
Je rajouterai que ce qui m’attire dans ces décennies c’est qu’il y a une grande différence avec la mode d’aujourd’hui : le sens du détail, on assortissait les chaussures avec le sac, la broche, les gants, le port du chapeau au quotidien, il y avait beaucoup de classe, de l’élégance, de la féminité pour les femmes. Je trouve que les tissus et les motifs étaient bien plus jolis que maintenant. Il y avait une certaine originalité, une certaine excentricité que l’on a perdue aujourd’hui. Tout le monde s‘habille pareil alors qu’autrefois on pouvait se faire une tenue unique et personnelle en la cousant soi-même ( ou en faisant appel à une couturière). Les vêtements sont moins adaptés à la morphologie des femmes, comme les jeans taille basse qui ne semblent aller qu’à des femmes filiformes et qui désavantagent d’autres morphologies. Je trouve la mode ‘populaire’ d’aujourd’hui trop simple, pas assez recherchée et inintéressante.
Deuxième question: Quelles sont tes décénnies préférés ?
Linda : Mes décennies préférées sont actuellement les années 20, 30 et 40 même si j’aime toujours les années 50 et 60.
Troisième question : Quels sont tes conseils pour ceux qui chinent ou qui veulent chiner ?
Linda : Il faut se créer une base pour ensuite pouvoir et savoir chiner ( spécialement si vous voulez chiner sur une décennie en particulier et que vous voulez vous constituer une allure typique de telle ou telle époque ou une décoration intérieure relative à la décennie qui vous intéresse).Ce sont les films anciens et les revues anciennes qui m’ont aidé à reconnaitre les vêtements relatifs aux années 50 ou 60. J’ai appris ainsi à me coiffer en regardant les films et en pratiquant ensuite. Il n’y avait pas internet et pourtant on a toujours su se coiffer! Les revues et les films anciens rien de mieux.
Google est à éviter si on n’a pas beaucoup de connaissances car il y a beaucoup d’informations incorrectes. Pour finir, ne pas hésiter à demander des conseils aux personnes qui s’y connaissent déjà sur ce sujet-là. Puis le temps, l’expérience, c’est comme le bon vin, c’est au fur et à mesure qu’on acquiert ces connaissances, une certaine expertise, qu’on reconnaît en touchant les tissus, les motifs, les coutures, les boutons, les matériaux des boutons, fermetures éclairs etc. etc.. Il ne faut pas être impatient et toujours vouloir savoir vite. C’est la même chose une culture, car tout est lié, l’histoire, l’art, l’architecture, la musique, les voitures,etc… et on comprend bien plus les choses quand on s’intéresse à tout un environnement qu’à un objet tout seul …puis c’est tellement plus interessant et enrichissant.
Quatrième question: Comment avez vous eu l’idée de la thématique de la mode, de la vie civile dans des années 40 pour la réouverture du musée?
Linda : : C'est un musée traitant de la Seconde Guerre Mondiale (1939-1945). De par sa période il y a un lien avec notre passion, et nous avons voulu apporter une thématique de l’époque plus 'agréable', ludique, historique et pédagogique.
Depuis que nous habitons Toulouse, avec mon mari nous allons régulièrement à ce musée pour différentes expositions, conférences. C’est comme cela que nous avons fait connaissance avec le personnel du musée. J’avais également proposé à l’ancien directeur du musée de faire un défilé de mode sur les années 40 et sur le thème de la mode pendant les restrictions textiles, il avait dit oui de suite. En mai 2018, pour la nuit des musées on a fait ce défilé et il a beaucoup plu au public présent à cette occasion. Cet événement a attiré beaucoup de monde, et au fait de son engouement, beaucoup de personnes n’ont pas pu y assister, il y avait un nombre de places limitées pour une question de sécurité.
Lors de la réouverture du musée, le nouveau directeur du musée m’a contactée pour que je lui propose un programme avec plusieurs animations sur deux jours, il a tout validé ! Les années 40 sont une décennie tellement riche et on peut en apprendre beaucoup, par de différentes manières comme la mode grâce à l’histoire !
Cinquième question : Quelle est la tenue que tu aimes le plus porter ?
Linda : Je suis souvent en robe et j´y suis à l’aise, c’est élégant et féminin tout en restant pratique et confortable.
Linda:
Remerciements :
Je tiens à remercier le photographe Olivier HumHum (un pseudo très original et humoristique) de m'avoir dit quelques mots au sujet du vintage, de certains types de tenues et de son activité sur la photographie, en tant que passion, de m'avoir parlé un peu plus de l'événement, et de m'avoir présenté à Linda la présidente de l'association Lili rétro treasures avec qui j'ai pu échanger quelques mots.
Merci à elle et à toute son association, aux bénévoles qui ont organisé le défilé, qui ont mis en place des stands sur la vie des citoyens en temps de guerre : alimentation : recettes lors des rationnements, tickets pour obtenir de la nourriture et des denrées. Également un sujet plus féminin : des idées de coiffures et possibilités de se faire coiffer par des membres de l'association.
Des remerciements également au Directeur du musée de la Résistance et de la Déportation et à toute l'équipe du musée qui s'est vraiment investie dans l'événement, jusqu'à porter des tenues authentiques des années 40. C'est grâce à leur passion et à toute l'organisation dont ils ont fait preuve que la réouverture du musée a été une vraie réussite !
Cet article s'inscrit comme premier de sa série dans un esprit historique et lifestyle, mode. J'espère qu'il vous aura plu, n'hésitez pas à commenter, aimer, partager l'article et à me donner votre avis en commentaire ou message privé sur le blog ou sur les réseaux sociaux (Facebook et Instagram).
XOXO, Lily.

Création sur Canva - Miss Lily.
(I haven't Snapchat for the moment and you can find me on TikTok : @alizejanedengreen).
I would like to thank the photographer Olivier HumHum for telling me a few words about vintage, certain types of outfits and his work on photography as a passion, for telling me a little more about the event, and for introducing me to Linda the president of the association Lili retro treasures with whom I was able to exchange a few words.
Thanks to her and to all her association, to the volunteers who organized the parade, who set up stands on the life of citizens in wartime: food: recipes during rationing, tickets to get food and commodities. Also a more feminine subject: ideas for hairstyles and possibilities to have their hair done by members of the association.
Thanks also to the Director of the Museum of Resistance and Deportation and to the entire museum team who really put a lot of effort into the events and even wore authentic 1940s clothing. Without their passion and all the organization they have shown to make the reopening of the museum a real success.
This article is the first of his series in a historical and lifestyle, fashion spirit. I hope you liked it, do not hesitate to comment, like, share the article and give me your opinion in a private message. You can also contact me on Facebook and Instagram.
XOXO, Lily.
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